par REMY RUSSOTTO, le vendredi 28 juillet 2006
L’existence peut être régénérée, comme la régénération n’est pas liée irrémédiablement à la nouveauté. Elle se présente plutôt sous la forme d’une étrange lassitude. Et quoi de plus beau que la lassitude d’un long jour d’été quand il fait terriblement chaud ? Exister, c’est donc cela : avoir chaud. Oublier l’imposition de l’espace réduit posé devant soi, qui exigerait d’être vainement rempli, et élargir l’espace au temps (le faire courber, comme les jeunes filles, l’été venu, plongent dans l’eau et passent en ville). Savoir que la sensation de bonheur ne provient pas de l’espace mais du temps qui lui est confondu, de ce qu’il nous montre, de notre réactivité à la chaleur et de notre capacité d’absorption. Celle de voir les choses s’écouler et plonger dans les vagues est maintenant immense. La loi du temps, cet été, a décidé que nous serons heureux. La loi des jeunes filles me dit aussi que je le serai toujours plus (je repense à cette chanson de Chris Isaak « Pretty girls don’t cry… »).
3 Comments:
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