par FABRICE DELMEIRE, le vendredi 21 juillet 2006
De bon matin, le sous-marin de la Porte de Namur, que nombre de distraits prennent pour une librairie-tabac, balance une torpille : une femme plutôt sensass, 30/35 ans environ, se pourvoit en l’achat de 5 ou 6 magazines féminins, Libé, plus Les Inrocks. Regards répétés, prononcés, érection, puis elle sort, comme si de rien n’était, pour m’attendre dehors. Là, les échanges sont sommaires. Il est convenu de se retrouver à 22 heures.
Chloé m’entraîne à une fête où je ne reconnais personne, à part les bouteilles de rhum. Avachi dans un canapé, je la considère finalement beaucoup moins jolie que ses seins, splendides, voluptueux, tandis qu’elle s’enquiert régulièrement de mes états de santé. Il est vrai que pour un visage pâle je sors assez peu de ma réserve.
Mes paupières se ferment inexorablement. - Hé, ce n’est pas la moment de dormir ! Je lui réponds que j’ai les yeux grands fermés. Après tout, sa robe remonte très haut sur ses cuisses ; on ne peut pas lui enlever ça, enfin, pas tout de suite.
Vient enfin le moment du départ. Elle me dit qu’elle me prend dans son sac. Le temps du trajet je tire la fermeture éclair à défaut de choses au clair.
Chez elle, à Saint-Gilles, elle m’apporte un whisky sur glace. Qui est le type qui a demandé ça ? Est-on en souvenir de trop de films et séries américaines ? Pour faire comme Bukowski? Toujours est-il qu’elle me l’apporte puis rapidement me roule une grosse pelle. Suffisante pour ériger de sacrés châteaux de sable. Elle se déshabille et se frotte sur tout mon corps. Sa chatte me glisse sur les reins, le torse, le visage.
Elle m’entraîne dans sa chambre : une grande pièce nue avec une cheminée où se presse l’intégrale de Sade. L’occasion est propice pour risquer un toucher anal. Ensuite on s’éternise dans un 69 assez laborieux. Soudain, j’ai un peu mal à la bite. Il y a comme un problème, du sang partout.
Je ne sais pas pourquoi, je repense à la fois où j’ai baisé une copine avec Fabrice. Lui s’activait derrière pendant qu’elle me suçait. Quand j’ai éjaculé, j’ai voulu me retirer, elle en a pris partout. Fabrice est venu juste après. Puis, en voyant la tête de la fille, on a éclaté de rire. Elle n’a pas trop apprécié.
Aux urgences, à 5 heures du matin, je croise la faune bigarrée attendue. Ca commence par un grand black : - Bonjour, je suis le docteur. L’individu me fait asseoir jambes écartées sur un fauteuil de gynécologie et me demande : - Pénétration, fellation, masturbation ? - Un peu de tout. Il a l’œil grivois, amusé puis s’éclipse bien vite. Se présente un autre type pareillement costumé. – Bonjour, je suis le docteur. - On s’occupe de moi, merci. (puis, devant son air dubitatif) J’ai déjà vu le docteur ! - Ah non, ce devait être un infirmier… Et le manège recommence. Viendra enfin le docteur, le vrai, qui m’explique que j’ai sans doute fait les frais de deux stagiaires gouailleurs. Je souris comme il convient puis reprends place sur le fauteuil désormais familier dans une posture, elle, pareillement étrangère. Il me regarde étonné : - Ah non, Monsieur, sur la chaise.
(J’ai déjà écrit cette page, j’ai déjà vécu cette scène. Impression de déjà-vu. La fille, elle, plus personne ne l’aurait jamais revue.)
Chloé m’entraîne à une fête où je ne reconnais personne, à part les bouteilles de rhum. Avachi dans un canapé, je la considère finalement beaucoup moins jolie que ses seins, splendides, voluptueux, tandis qu’elle s’enquiert régulièrement de mes états de santé. Il est vrai que pour un visage pâle je sors assez peu de ma réserve.
Mes paupières se ferment inexorablement. - Hé, ce n’est pas la moment de dormir ! Je lui réponds que j’ai les yeux grands fermés. Après tout, sa robe remonte très haut sur ses cuisses ; on ne peut pas lui enlever ça, enfin, pas tout de suite.
Vient enfin le moment du départ. Elle me dit qu’elle me prend dans son sac. Le temps du trajet je tire la fermeture éclair à défaut de choses au clair.
Chez elle, à Saint-Gilles, elle m’apporte un whisky sur glace. Qui est le type qui a demandé ça ? Est-on en souvenir de trop de films et séries américaines ? Pour faire comme Bukowski? Toujours est-il qu’elle me l’apporte puis rapidement me roule une grosse pelle. Suffisante pour ériger de sacrés châteaux de sable. Elle se déshabille et se frotte sur tout mon corps. Sa chatte me glisse sur les reins, le torse, le visage.
Elle m’entraîne dans sa chambre : une grande pièce nue avec une cheminée où se presse l’intégrale de Sade. L’occasion est propice pour risquer un toucher anal. Ensuite on s’éternise dans un 69 assez laborieux. Soudain, j’ai un peu mal à la bite. Il y a comme un problème, du sang partout.
Je ne sais pas pourquoi, je repense à la fois où j’ai baisé une copine avec Fabrice. Lui s’activait derrière pendant qu’elle me suçait. Quand j’ai éjaculé, j’ai voulu me retirer, elle en a pris partout. Fabrice est venu juste après. Puis, en voyant la tête de la fille, on a éclaté de rire. Elle n’a pas trop apprécié.
Aux urgences, à 5 heures du matin, je croise la faune bigarrée attendue. Ca commence par un grand black : - Bonjour, je suis le docteur. L’individu me fait asseoir jambes écartées sur un fauteuil de gynécologie et me demande : - Pénétration, fellation, masturbation ? - Un peu de tout. Il a l’œil grivois, amusé puis s’éclipse bien vite. Se présente un autre type pareillement costumé. – Bonjour, je suis le docteur. - On s’occupe de moi, merci. (puis, devant son air dubitatif) J’ai déjà vu le docteur ! - Ah non, ce devait être un infirmier… Et le manège recommence. Viendra enfin le docteur, le vrai, qui m’explique que j’ai sans doute fait les frais de deux stagiaires gouailleurs. Je souris comme il convient puis reprends place sur le fauteuil désormais familier dans une posture, elle, pareillement étrangère. Il me regarde étonné : - Ah non, Monsieur, sur la chaise.
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2 Comments:
Greets to the webmaster of this wonderful site! Keep up the good work. Thanks.
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