par FABRICE DELMEIRE, le lundi 17 juillet 2006
Cher monsieur,
En guise de mise en bouche avant vos séquences, il me plait de vous informer de ceci : www.revue-pylone.blogspot.com
Une semaine, un auteur, un envoi par jours. L'idée vous plairait? J'en serai ravi.
Best, (ah, nos jeunes années)
Gilles
Cher,
Tout va trop vite : carambolages, synapses court-circuitées, l’adrénaline, c’est bien ma veine, m’envenime et puis me freine. Toutefois peut-être, oui, la persévérance et la quête.
Merci pour le lien vers cet ailleurs, l’intériorité qui s’y gagne et où je crèche.
f
(Le wagon Alsthom)
Un type qui me ressemble est assis dans un wagon Alsthom. Pour rien au monde nous ne souhaiterions nous rencontrer. Pourtant nous prétendons le contraire lorsque invariablement des inconnus nous ronronnent : vous ressemblez très fort à… ou encore je crois que je vous ai confondu avec quelqu’un. Ce quelqu’un peut être un mondain cocaïnomane de type Begbeider, d’autres évoquent un chanteur de rock indie grisonnant. Dans ces miroirs de courtoisie, on grappille des instants qui n’ont pas existés.
Vous rencontrez par hasard votre ex-femme. Etrangère la plus intime, l’Etrangère. Vous croisez dans les mêmes eaux territoriales. Vous ne vous reconnaissez pas, très fort. Vous aviez pourtant désamorcé cette bombe, par le passé.
Pourquoi choisit-on si mal (sa garde-robe, ses amis,…), on n’a de cesse d’en changer. Tout est déformé puis ça colle.
Vous dressez à la hâte un portrait-robot.
En guise de mise en bouche avant vos séquences, il me plait de vous informer de ceci : www.revue-pylone.blogspot.com
Une semaine, un auteur, un envoi par jours. L'idée vous plairait? J'en serai ravi.
Best, (ah, nos jeunes années)
Gilles
Cher,
Tout va trop vite : carambolages, synapses court-circuitées, l’adrénaline, c’est bien ma veine, m’envenime et puis me freine. Toutefois peut-être, oui, la persévérance et la quête.
Merci pour le lien vers cet ailleurs, l’intériorité qui s’y gagne et où je crèche.
f
(Le wagon Alsthom)
Un type qui me ressemble est assis dans un wagon Alsthom. Pour rien au monde nous ne souhaiterions nous rencontrer. Pourtant nous prétendons le contraire lorsque invariablement des inconnus nous ronronnent : vous ressemblez très fort à… ou encore je crois que je vous ai confondu avec quelqu’un. Ce quelqu’un peut être un mondain cocaïnomane de type Begbeider, d’autres évoquent un chanteur de rock indie grisonnant. Dans ces miroirs de courtoisie, on grappille des instants qui n’ont pas existés.
Vous rencontrez par hasard votre ex-femme. Etrangère la plus intime, l’Etrangère. Vous croisez dans les mêmes eaux territoriales. Vous ne vous reconnaissez pas, très fort. Vous aviez pourtant désamorcé cette bombe, par le passé.
Pourquoi choisit-on si mal (sa garde-robe, ses amis,…), on n’a de cesse d’en changer. Tout est déformé puis ça colle.
Vous dressez à la hâte un portrait-robot.
1 Comments:
Très captivent, un vrai régal.
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