par SEBASTIEN CARPENTIERS, le mercredi 12 juillet 2006
Jour d’apparence commune.
« Si je ne suis pas moi, qui le sera ? » (Henry David Thoreau, toujours. Ce ‘Mille et une Nuits’ est maintenant amorti).
Entre deux dossiers soporifiques, j’écris à mon ange :
« Coucou mon amour !
Rien de particulier ce matin. Si ce n'est qu'un grand singe est arrivé. Il est venu se présenter. Il s'appelle Jean-Marie. Il vient faire un stage dans le cadre de ses études en management. Il a l'air d'être très propre et semble bien maîtriser les outils informatiques. Il boit beaucoup de café et toutes les deux heures, il part fumer une cigarette. Il est charmant. Il vient d’un parc naturel, aime la forêt humide et le Risk Management. Je crois qu’il est appelé à remplacer Daniel.
Je pense l'inviter un de ces soirs à la maison.
Bisous ».
Espresso-strong / sucre-strong.
Plus tard, une personne ressemblant fâcheusement à feu Daniel (in memoriam) s’est installée à la place que celui-ci occupait avant sa disparition sacrificielle. Je reste coi devant l’arrivée mystérieuse et inattendue de cet avatar. Serait-ce lui ?
Comment va réagir le grand singe appelé à le remplacer ?
Midi trente. Descente pour la pause déjeuner. L’odeur pestilentielle qui règne dans l’ascenseur est-elle destinée à valoriser le parfum un peu moins nauséabond qui imprègne la cantine ?
Gros coup de barre. Somnolence sur chaise à roulettes. Il faut garder la tête haute, et bouger de temps en temps pour éviter l’engourdissement total. Etat prolongé de prostration hypnotique sur mon bureau.
16:13, j’immortalise mon départ :
Fait-on bien de dire ce qu’on pense à ses amis les plus chers ? Cas pratique et malheureux sur fonds de promenade.
Inspection policière des plantations qui ornent notre jardin-terrasse. La menthe prospère à tel point qu’on pourra bientôt faire notre dentifrice nous-même.
19:45. Quelle injure ?
Rien d’autre à cacher dans mon journal aujourd’hui.Rien de caché derrière la banalité du jour. Beau soleil couchant.
« Si je ne suis pas moi, qui le sera ? » (Henry David Thoreau, toujours. Ce ‘Mille et une Nuits’ est maintenant amorti).
Entre deux dossiers soporifiques, j’écris à mon ange :
« Coucou mon amour !
Rien de particulier ce matin. Si ce n'est qu'un grand singe est arrivé. Il est venu se présenter. Il s'appelle Jean-Marie. Il vient faire un stage dans le cadre de ses études en management. Il a l'air d'être très propre et semble bien maîtriser les outils informatiques. Il boit beaucoup de café et toutes les deux heures, il part fumer une cigarette. Il est charmant. Il vient d’un parc naturel, aime la forêt humide et le Risk Management. Je crois qu’il est appelé à remplacer Daniel.
Je pense l'inviter un de ces soirs à la maison.
Bisous ».
Espresso-strong / sucre-strong.
Plus tard, une personne ressemblant fâcheusement à feu Daniel (in memoriam) s’est installée à la place que celui-ci occupait avant sa disparition sacrificielle. Je reste coi devant l’arrivée mystérieuse et inattendue de cet avatar. Serait-ce lui ?
Comment va réagir le grand singe appelé à le remplacer ?
Midi trente. Descente pour la pause déjeuner. L’odeur pestilentielle qui règne dans l’ascenseur est-elle destinée à valoriser le parfum un peu moins nauséabond qui imprègne la cantine ?
Gros coup de barre. Somnolence sur chaise à roulettes. Il faut garder la tête haute, et bouger de temps en temps pour éviter l’engourdissement total. Etat prolongé de prostration hypnotique sur mon bureau.
16:13, j’immortalise mon départ :
Fait-on bien de dire ce qu’on pense à ses amis les plus chers ? Cas pratique et malheureux sur fonds de promenade.
Inspection policière des plantations qui ornent notre jardin-terrasse. La menthe prospère à tel point qu’on pourra bientôt faire notre dentifrice nous-même.
19:45. Quelle injure ?
Rien d’autre à cacher dans mon journal aujourd’hui.Rien de caché derrière la banalité du jour. Beau soleil couchant.
2 Comments:
Du côté de Lénines, sa naissance avait suscité l'émoi. Et moi, je me souviens de ces mots, qui tel un jeu de mot, le marquèrent, pour toujours et à jamais. "Un petit Ménapien est né !" criait de Mme de Tombe, tombant presque comme la statue de Lénine, en courant, pour mettre au courant Bonne Maman Claire, tel un éclair. La rumeur venait du botanique. Le savez-vous ? Le botanique est à gauche de la maison Lénines, et à droite de celle de Filigranes. Et au milieu, tel une taupe qui fait pousser des mottes de terre, un tas de mots -non pas en ménapien- mais en langue de Sébastien, à qui en italien j'écris "baci" mon chéri.
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