vendredi, juin 02, 2006

par ALAIN LACROIX, le jeudi 1 juin 2006

Aujourd'hui je vous donne le tout début de mon roman :


Dans le faisceau de lumière décomposée on voit danser des formes et des rayons. Dans le faisceau de lumière absolument décomposée on voit des formes se mouvoir entre des courbes elliptiques. La lumière reflétée sur la rétine permet ce jeu d’apparitions – comme après avoir fixé le soleil, ou la lumière des phares en sens inverse. Dans le faisceau de lumière ouvrant la réalité par le milieu, on croirait voir danser le pur esprit. Brisures de lumière, jaunes et magenta, telles des éclats de réel. Dans cet éblouissement là dansent les formes pures, si proches tout à coup derrière la trame du réel. Mais cela ne dure pas. Rien qu’un instant, le temps infini d’un clignement d’yeux, avec la vision reflétée sur les globes oculaires. Et s’oublie. Rien qu’un instant de pure lucidité.

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

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